« Aujourd’hui, il y a eu un déclic en moi ! Je me suis dit : « C’est parti ! J’y vais ! ». Je vais me lancer dans ce projet qui me tient à cœur depuis si longtemps ! »
Jour 1 : « Ma motivation est à son comble, mon sang circule à vitesse grand V, j’ai des idées plein la tête, mon esprit tourbillonne d’énergie, mon futur est rayonnant… ! Je suis tout simplement heureux(se) ! Je suis à ma place ! Ça fait tellement de temps que j’ai envie de me lancer dans ce projet, et maintenant que j’y suis… je me sens tellement bien ! »
Jour 3 : « Je suis toujours à fond ! Je commence à me faire des plans, j’en parle autour de moi, les gens n’ont pas l’air de me comprendre. Tant pis, je vais leur montrer ! Je suis un(e) génie ! »
Jour 9 : « Toujours à fond ! Une petite fatigue pointe le bout de son nez… Pas grave, je continue ! Je vois déjà la ligne d’arrivée ! »
Jour 19 : « Je suis toujours à fond, enfin j’espère… cette fatigue est de plus en plus présente… je commence à douter… je ne sais pas trop… Je continue… c’est difficile de garder la flamme de début intacte… »
Jour 27 : « Ça fait deux jours que je n’ai rien fait. Je suis à court de carburant. Je ne sais pas quoi faire. Dès que je m’y remets, une voix intérieure me dit que ce n’est pas la peine, que je n’en suis pas capable… »
Jour 53 : « Je me suis fait une raison. J’ai essayé, j’ai échoué… Ça me rend triste… Pourquoi est-ce qu’à chaque fois que je me lance dans un projet, je n’y arrive pas? »
L’euphorie de début et le passage dans le désert
Dans tout projet, il y a l’euphorie du début. C’est là que tout est neuf, les possibilités sont infinies, les rêves sont grands ! Le monde nous appartient, tout est possible !
Puis, après cette euphorie, arrive la traversée du désert : cette longue période où les efforts à fournir devront être grands pour garder le cap. C’est fatiguant ! Il va falloir montrer ce que l’on fait, entendre des critiques, des « À ta place, je ferais ça ! », quelques rares encouragements, … Cette traversée est difficile, la tristesse, la colère ou la peur viennent nous rendre visite. C’est là que 9 personnes sur 10 arrêtent. C’est dur… c’est trop dur…
« Pourquoi est-ce que je n’y arrive jamais? Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi je ne suis pas capable ? Pourquoi je me dévalorise si rapidement dès que je tente quelque chose de nouveau ? Est-ce que je suis normal ? »
Autant de questions importantes qui, un jour peut-être, trouveront leurs réponses.
« Pourtant, il existe des personnes qui arrivent à traverser ce désert. Quelle est la différence avec moi ? »
Et si la clé pour y arriver était justement de se poser des questions ? Les bonnes questions ?
Tout transformer en opportunité
Lorsqu’une difficulté surgit sur notre route, nous sommes nombreux à nous demander « Pourquoi ? », alors que la clé pour dépasser cette difficulté est de se demander « Pourquoi pas ? ».
L’art de tout transformer en opportunités consiste à se poser des questions qui font avancer. Au lieu de rester sur le « Pourquoi est-ce que ça ne marche pas ? », il est important de se demander « Qu’est-ce que je peux faire pour avancer ? ».
Et dans ce domaine, la liste est longue :
Comment pourrais-je voir les choses autrement ?
Comment une autre personne réagirait à ma place ?
Qu’est-ce que cette situation difficile m’apprend sur moi ?
Quel sens je donne à mon projet avec cette difficulté ?
Comment puis-je faire différemment pour rester motivé et avancer ?
Qu’est-ce que je peux faire pour augmenter mes chances d’y arriver ?
Par quoi je peux commencer pour continuer ?
…
Ces questions vont vous permettre de régulièrement préciser et redéfinir votre objectif ainsi que le sens que vous lui donnez. Car un rêve qui tend à devenir réalité évolue et change avec la personne qui travaille à le réaliser, autrement dit, la personne que vous étiez hier n’est pas la même que celle d’aujourd’hui et encore moins que celle de demain. Pour en être sûr, regarder où vous en étiez il y a dix ans…
Se poser les bonnes questions ne veut pas dire nier des émotions telles que la tristesse, la colère ou la peur, mais trouver une manière de transformer ces émotions en quelque chose qui permet de se relever et d’avancer.