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  • Photo du rédacteurÉtienne

Le syndrome de l’imposteur

Dernière mise à jour : 8 sept. 2019


Le syndrome de l’imposteur, ou le syndrome de l’autodidacte, c’est cette petite voix qui est là, dans la tête, prête à sortir à la moindre occasion de doute ou de fatigue pour dire « tu es nul », « tu devrais tout arrêter », « tu ne mérites pas tout ce qui t’arrive », « tu n’es pas capable »...


Ce syndrome va nous faire croire que nous ne pouvons tout simplement pas être doué pour quoi que ce soit et que nos réussites personnelles ne sont dues qu’à des raisons extérieures à nous-même (chance, relations, circonstances particulières, …). Chez certaines personnes, il est aussi lié à la peur de réussir. Inconsciemment, ces personnes vont se mettre elles-mêmes des bâtons dans les roues pour s’empêcher de développer pleinement leur potentiel.

Heureusement, ce syndrome n’est pas une fatalité. Et même s’il est Au final, tout ça donne un coup sur l’estime personnelle et il est très facile de tomber dans une spirale qui tire vers le bas, pour, au final, « rentrer dans le rang ».

Heureusement, ce syndrome n’est pas une fatalité. Et même s’il est difficile de ne plus le vivre, il est possible de le calmer, pour, par exemple, réussir à faire sereinement une exposition de peinture. Voici 4 clés pour lui donner beaucoup moins d’importance :

1. Être conscient de ce syndrome.

Savoir qu’il existe et qu’il touche 65% de la population permet de relativiser, car si comme moi vous connaissez ce syndrome, vous avez déjà eu l’impression d’être tout(e) seul(e) dans votre cas. Et continuer à avancer dans ses projets et dans sa vie lorsqu’on se sent tout(e) seul(e) est très difficile.

Quand vous revivrez ce sentiment d’illégitimité, dites-vous que vous n’êtes pas seul(e), que c’est normal de ressentir ça et qu’il est possible de continuer et de dépasser ce sentiment.

2. Même les experts ne savent pas tout

Ce syndrome vient, en partie, de la comparaison que l’on fait entre soi et ceux qui ont déjà atteint ce que nous tentons d’atteindre. En se comparant et pour un peu que nous soyons fatigué, on va vite se dire « ça ne sert à rien », « qui je suis, moi, pour OSER vouloir évoluer dans un domaine que je ne connais au final que si peu ». « Il y a tellement de gens qui en savent plus que moi que je ne peux pas faire de différence. »

S vous vous dites ces genres de phrases là, soyez convaincu que même les plus grands experts ont été débutants, ils se sont trompés, ils ont dû faire face à leurs échecs et apprendre à se relever… Ils sont humains comme vous et moi et ils ne sont pas arrivés au monde avec tout ce savoir. La seule chose qui les différencie c’est qu’ils ont plus d’heures de pratique.

Alors, dans ce cas, décidez de continuer à pratiquer dans le but d’acquérir de l’expérience et de vous rapprocher de votre idéal.

3. Fêtez vos victoires, même si elles sont toutes petites

Le syndrome va vous faire dire que vous avez eu beaucoup de chance jusqu’à présent. Mais ce n’est pas que de la chance.

Si vous en êtes là aujourd’hui, ce n’est pas par hasard. Les gens autour de vous n’ont pas comploté votre réussite actuelle, ils ne vous ont pas joué de farce pour vous faire croire que vous aviez du talent dans un domaine. Si vous réussissez c’est que vous êtes responsables de vos réussites.

S’autoriser à fêter ses victoires personnelles est un des meilleurs moyens de prendre conscience de son avancée personnelle, d’écarter ce syndrome de l’imposteur et d’augmenter sa confiance en soi.

4. Gérer ses échecs

Bien sûr, on ne peut pas vivre que des victoires. Des échecs aussi vont être sur notre chemin.

Les échecs, il faut les voir pour ce qu’ils sont : ce sont des étapes obligatoires pour nous permettre de nous remettre en question, de nous recadrer et de nous apporter l’expérience nécessaire pour pouvoir se sentir légitime dans notre domaine.

Car l’expérience dans un domaine, au final, ce n’est rien d’autre qu’un mélange de réussite et d'échec...


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