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Le mythe des mauvaises décisions

Dernière mise à jour : 8 sept. 2019


Prendre une décision, quand notre affect et notre mental entrent en jeu, c’est difficile. Notre affect peut pencher pour A, tandis que notre mental préfère B…

« Si j’opte pour le choix A, je vais peut-être rater des opportunités du choix B. Si je suis le choix B, je serai plus en terrain connu, mais ce serait trop bien de prendre le choix A… ! »

Alors comment « choisir » de la manière la plus sereine ? Comment prendre la « bonne décision » ?

Et si, pour le temps de ces quelques lignes, nous considérions, vous et moi, que ce n’est pas une question de « mauvaise » ou de « bonne » décision, mais une question d’état d’esprit ?

Qu’est-ce qui est juste pour moi ?

Répondre à cette question revient à écouter ses fondamentaux et à prendre en compte ses besoins et ses valeurs les plus importants. Notre raison et notre mental vont, la plupart du temps, tout faire pour que nous restions dans notre zone de confort, là où l’on sera le plus en sécurité. À l’inverse, nos émotions et notre intuition vont nous pousser à sortir de notre cocon pour découvrir des univers différents du nôtre.

En répondant à cette question, il ne s’agit pas de suivre aveuglément son intuition, mais de la mettre en premier plan (s’écouter avant tout, pour garder son équilibre personnel) tout en prenant en compte ses peurs et de s’assurer que tout se passera bien.

Il n’y a pas de mauvaises décisions

Si ce que vous faites est juste pour vous, si ça a du sens, vous n’avez pas à vous demander si votre décision est bonne ou pas. Pour certains, elle sera la meilleure du monde, pour d’autres, ce sera la pire ! Il n’y a que votre regard qui compte.

« Mais alors, d’où vient cette peur de prendre des décisions ? »

Ses origines sont nombreuses, mais ici nous parlerons d’une cause en lien avec l’une des plus grandes peurs communes à la plupart des gens : la peur du regard de l’autre, de s’affirmer, de se montrer… En faisant un choix, vous vous affirmez, vous montrez au grand jour qui vous êtes. Vous montrez non seulement vos forces mais aussi vos fragilités. Et en montrant tout ça, vous vous exposez aux encouragements et aux critiques…

Ainsi, ce qui rend la prise de décision difficile, ce n’est pas la peur de prendre une mauvaise décision, mais de prendre une décision tout court.

L’immobilité ou l’action

Prendre une décision, c’est décider d’avancer. Il y a donc un choix beaucoup plus important à faire juste avant de se retrouver face au chemin A ou B.

Il consiste à savoir si vous voulez rester immobile ou si vous êtes décidé à avancer.

Si vous choisissez l’immobilité, vous continuerez à réfléchir, à ne pas vous mettre en « danger ». Vous continuerez à peser le pour et le contre sans « oser faire le pas ».

Si vous décidez l’action, vous décidez de bouger et de faire avancer les choses. Dans ce sens, opter pour A ou B n’est qu’une formalité puisque dans tous les cas, vous êtes décidé à passer à l’action.

Faire un choix n’est jamais chose facile. Cela peut prendre du temps, de l’énergie, de l’argent… Mais si vous portez votre regard sur le long terme, si vous vous visualisez avoir fait le choix A puis le choix B et si vous répondez à cette question :

"Que me dit mon intuition ?"

…alors vous saurez quelle direction prendre et vous pourrez, à ce moment-là, écouter votre raison ainsi que vos craintes et faire en sorte que la transition se fasse le plus sereinement possible.

Etienne Schappler

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